L’histoire de Viktoria est relativement libre, quelques points à respecter cependant :

• Son enfance fut relativement normale jusqu’à ce que son père vire Nyx et dénonce sa mère comme étant une « hérétique », avant d’embarquer la gamine pour la protéger. Sa mère est décédée à cause de cette délation, Viktoria avait alors 13 ans.
• Son père s’est volatilisé, il n’est jamais rentré et n’a jamais donné de nouvelles. On soupçonne les Thanatos de l’avoir tué et d’avoir caché son corps puisqu'il s'agissait d'un Nyx bruyant et voyant. Elle avait 16 ans lorsqu’elle est devenue orpheline.
• Elle s’est retrouvée à la rue et la débrouille à commencé. Trop jeune pour travailler correctement, elle a commencé à se faire payer pour des services plus ou moins douteux et au final, elle a finit par se vendre complètement pour se payer à manger, avoir un endroit où dormir.
• C’est pendant la soirée la plus froide de l’année que Wyatt l’a trouvé, entrain de se faire frapper par un client mécontent. Elle avait des larmes sur les joues mais pleurait en silence, trop fière pour supplier malgré le froid et la douleur. Il a chassé le type en sortant la menace " je suis un Nyx, je te ferais tuer" et il a ramené la gosse chez lui sans trop savoir pourquoi.
• Elle partage le logement du brun depuis bientôt 4 mois et la cohabitation est –de façon étonnante- plutôt bonne.

Wyatt Abraham Hempstead :
Pas vraiment une amante, pas vraiment une petite sœur, pas juste une amie non plus... Viktoria, c’est celle qui squatte son lit depuis Presque quatre mois, c’est la gamine paumée qu’il a ramassé dans la rue alors qu’elle se faisait taper par un client ou par son mac. Il n’a jamais demandé parce qu’en fait, ça n’a pas d’importance, même pour un curieux comme lui. Il l’a sortit de là sans savoir pourquoi, peut-être parce que s’il avait eut une petite sœur sur le trottoir il aurait aimé qu’un type la sorte de la rue. Il ne l’a jamais forcé à rien, il ne lui demande rien de toute façon, elle fait ce qu’elle veut, se barre si elle en a envie. Il ne cherche pas à la rallier à sa cause, de toute façon il n’en a pas vraiment. Ils parlent peu, ils n’en ont pas besoin. Il l’apprécie mais ne le montre pas forcément, il se laisse faire quand elle vient se coucher contre lui parce qu’elle a froid, passant même ses bras autours de son corps malingre et l’attirant un peu mieux. Elle lui pique des fringues et lui sourit quand il retrouve son odeur quelque part le lendemain, c’est aussi simple et pur que ça. Comme lui, Viktoria est un animal blessé et il l’a bien comprit, alors il la tient debout en se disant qu’en s’occupant de quelqu’un d’autre, lui oubliera qu’il ne va pas forcément bien. Viktoria ne souffre pas les engueulades, même s’il arrive à Wyatt d’être désagréable. Il est plus calme, plus doux avec elle, parce qu’elle comprend et voit les plaies, parce qu’il voit les siennes et que ça réveille quelque chose en lui, un côté protecteur, paternaliste, farouche. De baisers volés en sourires étranges, il sait que la petite chose a prit de la place dans sa vie et plus les jours passent, plus il est content de la trouver là, sa sombre demoiselle avec ses bagages plus gros qu’elle et ses yeux trop bleus. De loin, on pourrait croire qu’ils sont de la même famille, qu’ils sont du même sang. A croire que la misère et la galère, ça rapproche plus qu’on ne le pense.

Ce n’est pas de l’amour, ce n’est pas de l’amitié, c’est autre chose, c’est étrange. Il la surveille, elle jalouse les filles qu’il fréquente, elle est un peu à lui et si elle l’appelle, il débarquera immédiatement, même si cela n’a jamais été dit clairement.